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AA52 : Arme Automatique modèle 1952

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AA52 : Arme Automatique modèle 1952

Message par Jean-François BRILLANT » sam. 9 janv. 2010 21:19

Plus de 50 ans après son adoption, et malgré la mise en service de l'AA N F1 (chambrée en 7,62x51), l'AA52 (chambrée en 7,5x54) est toujours en service, en particulier dans l'Armée de l'Air au sein de laquelle elle équipe les Escadrons de Protection des bases aériennes, tant en version de tir à terre que comme coaxiale sur les VIB.

AA52 : version fusil-mitrailleur

AA52 : version fusil-mitrailleur

AA52 : marquage

AA52 : marquage

Ce TC10D de l'EP 1G-702 d'Avord, armé d'une AA52 version FM, a été photographié le 13 juillet 2008.

AA52, version fusil-mitrailleur, Escadron de Protection 1G.702 ; 2008

AA52, version fusil-mitrailleur, Escadron de Protection 1G.702 ; 2008

Vous trouverez ci-après le cours traitant de l'AA52, tel qu'il figurait dans le manuel de préparation militaire supérieure, édition... 1953 !

ARME AUTOMATIQUE MODÈLE 1952

Caractéristiques générales :
Arme automatique à tir continu utilisable soit comme fusil-mitrailleur, soit comme mitrailleuse, l'une ou l'autre version ne différant que par le canon et les supports de tir.

Culasse non calée, retard à l'ouverture.
Alimentation par bandes métalliques souples.

Ligne de mire axiale à guidon rabattable, réglable en hauteur et cran de mire dérivable.

Hausse graduée en hectomètres de 0 à 20.

Possède une crosse avec épaulière, éclipsable dans la boîte de culasse.
Cadence de fonctionnement : 700 coups par minute environ.
Vitesse pratique de tir :
- Fusil-mitrailleur : 150 coups par minute environ.
- Mitrailleuse : 250 à 300 coups par mi¬nute environ.

Distance pratique d'emploi :
- Fusil-mitrailleur : 800 mètres.
- Mitrailleuse : 1200 mètres.

Renseignements numériques :
Calibre : 7,5 mm.
Poids du fusil-mitrailleur sans béquille : 9,750 kg.
Poids de la mitrailleuse sans béquille et sans bipied : 10,500 kg.
Poids du canon léger (fusil-mitrailleur sans bipied) : 2,850 kg.
Poids du canon lourd (mitrailleuse) sans bipied : 4,250 kg
Poids du bipied : 0,775 kg.
Poids de la béquille : 0,685 kg
Poids de l'affût type U. S. M. 2 équipé de l'ensemble de liaison de l'affût modèle 52 : 10,900 kg
Longueur du canon léger sans cache-flamme : 0,50m
Longueur du canon lourd sans cache-flamme : 0,60m
Longueur de l'arme en version fusil-mitrailleur :
crosse éclipsée : 980mm
crosse sortie : 1145mm
Longueur de l'arme en version mitrailleuse :
crosse éclipsée : 1.080mm
crosse sortie : 1.245mm

AA52 version fusil-mitrailleur

AA52 version fusil-mitrailleur

AA52 version mitrailleuse

AA52 version mitrailleuse

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AA52 : nomenclature

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 11:58

Parties principales :
Parties communes aux deux versions :
Boîte de culasse complète, couloir d'alimentation complet et boîtier d'alimentation complet
Ensemble mobile (tête mobile complète, levier de retard à l'ouverture, percuteur et culasse mobile)
Pièces de sécurité (ressort récupérateur et guide ressort récupérateur)
Poignée pistolet
Bloc arrière complet et crosse complète

Parties particulières :
Canon de fusil-mitrailleur complet (équipé d'un bipied)
Canon de mitrailleuse complet

Les deux types de canons possèdent une chambre cannelée pour éviter les collages d'étuis.

Organes remarquables :
1 : Cache-flammes
2 : Guidon
3 : Anneau de bretelle antérieur (sur collier mobile)
4 : Poignée de transport
5 : Secteurs filetés interrompus
6 : Clavette d'assemblage
7 : Fenêtre d'éjection et son volet
8 : Levier d'armement
9 : Logement du verrou de l'affût
10 : Couloir guide-bandes
11 : Couvercle d'alimentation
12 : Levier d'entraînement
13 : Abaisseur de cartouches
14 : Butées de cartouches
15 : Verrou du couvercle d'alimentation
16 : Fenêtre d'alimentation
17 : Poignée pistolet
18 : Anneau de bretelle postérieur (position de transport)
19 : Anneau de bretelle postérieur (position de transport) (tir en marchant)
20 : Support de boîte de bandes
21 : Corps de culasse
22 : Amortisseur
23 : Tête de culasse
24 : Levier de retard d'ouverture
25 : Percuteur
26 : Becquet
27 : Bloc arrière
28 : Crosse éclipsable
29 : Epaulière
30 : Verrou ,le la béquille
31 : Verrou de crosse
32 : Ressort récupéra¬teur
33 : Tige-guide
34 : Broche de fixation de la poignée pistolet

AA52 : les canons

AA52 : les canons

AA52 : la boîte de culasse

AA52 : la boîte de culasse

AA52 : le couvercle d'alimentation

AA52 : le couvercle d'alimentation

AA52 : la boîte de culasse

AA52 : la boîte de culasse

AA52 : l'ensemble mobile

AA52 : l'ensemble mobile

AA52 : éléments divers

AA52 : éléments divers

Supports de tir :
La mitrailleuse se fixe sur un ensemble de liaison qui prend place sur l'affût US M2 (pour mitrailleuse Browning calibre 30).

Le fusil-mitrailleur peut être servi :
— soit en utilisant le bipied et la béquille réglable ;
— soit en utilisant le bipied et l'épaulière ;
— soit en utilisant la bretelle en cuir pour effectuer les tirs en marchant.
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AA52 démontage, remontage

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 12:12

Démontage et remontage :

Démontage :
- Placer la crosse en "position de tir" en la saisissant entre le pouce et l'index et en la tirant a fond vers l'arrière jusqu'à verrouillage (ne pas tirer la crosse en armant, on risquerait de la détériorer et son ouverture serait incomplète).
- Déverrouiller le couvercle d'alimentation en poussant vers l'avant avec la paume de la main le poussoir du verrou. Ouvrir le couvercle (dégager éventuellement la bande).
- Vérifier qu'il n'y a pas de cartouche dans la chambre.
- Désarmer en accompagnant la culasse vers l'avant.
- Enlever la crosse : appuyer sur le levier des verrous de crosse pour les effacer, puis tirer la crosse vers l'arrière.
- Dévisser et enlever la clavette d'assemblage.
- Retirer le bloc arrière en le basculant lentement vers le haut afin de permettre la décompression du ressort-récupérateur légèrement surtendu.
- Retirer le ressort-récupérateur et sa tige-guide.
- Tirer le levier d'armement vers l'arrière.
- Enlever la culasse mobile.
- Retirer le levier d'armement.
- Chasser la broche de fixation du mécanisme de détente (poignée-pistolet) et tirer celui-ci vers l'arrière.
- Tirer vers l'arrière, avec la main gauche, en s'aidant d'une pointe de cartouche, l'arrêtoir de canon, et, avec la main droite faire tourner la poignée de transport de 1/6 de tour vers la droite, puis tirer le canon vers l'avant.
- Mettre le couvercle et le couloir d'alimentation perpendiculaires à l'axe du canon et en retirer l'axe vers la droite.
- Enlever le couvercle et le couloir d'alimentation.
- Séparer la tête mobile de culasse du corps de culasse en la faisant glisser vers l'avant et vers le haut.
- Enlever le percuteur et le levier de retard à l'ouverture de la tête mobile de culasse.

Pour démonter l'extracteur :
Introduire l'ergot de l'outil de démontage de l'extracteur dans son logement sur le poussoir de l'extracteur.
Rabattre l'outil de démontage sur la tête mobile et appuyer fortement pour l'y fixer. Le poussoir est ainsi effacé.
Faire glisser et ôter l'extracteur.
Dégager l'outil de démontage et enlever le poussoir et son ressort.

Remontage :
Le remontage s'effectue en sens inverse, avec, cependant, les particularités suivantes :
a) Si la clavette d'assemblage n'occupe pas sa position de blocage, il est impossible d'armer, le méplat usiné à l'extrémité de la clavette ne permettant pas, dans cette position, le recul du levier d'armement.
b) Lorsque l'arme est désarmée, il est impossible de fermer le couvercle d'alimentation. Pour effectuer cette opération, opérer comme suit :
— Ramener la culasse mobile d'au moins 6 centimètres vers l'arrière en tirant sur le levier d'armement.
— Rabattre le couvercle d'alimentation et le verrouiller en agissant avec la paume de la main sur le poussoir du verrou.
— Laisser revenir la culasse en avant.
c) Pour replacer la culasse mobile dans la boîte de culasse :
- Placer la tête mobile sur le corps de la culasse, le levier de retard à l'ouverture disparaissant entièrement dans l'épaisseur de la culasse (tête mobile en extrême position avant).
- Saisir l'ensemble à pleine main, le pouce venant prendre appui sur la tête mobile et l'introduire dans la boîte de culasse.
d) Le volet déflecteur de la fenêtre d'éjection ne peut être fermé que lorsque l'arme est désarmée.
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AA52 : fonctionnement

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 12:55

Principes généraux :
Agents moteurs : action des gaz sur la cuvette (le tir et détente du ressort-récupérateur.
Pas de verrouillage mais retard à l'ouverture.
Ejection : l'éjecteur est constitué par deux becs portés par le couloir d'alimentation.
Refroidissement par air.
Sûreté par immobilisation de la gâchette. Poussoir porté par le pontet.

Mécanisme de fermeture :
Le retard à l'ouverture :
Au départ du coup, les gaz, par l'intermédiaire de l'étui, rejettent en arrière la culasse mobile (culasse non calée).
Ce recul ne peut s'effectuer qu'avec le pivotement du levier de retard à l'ouverture dont le petit côté et engagé dans le coin d'appui (côté droit de la boîte de culasse) et le grand côté prend appui contre le corps de culasse.
Par suite du rapport des bras du levier de retard à l'ouverture, égal à environ 1/4, le corps de culasse emmagasine la majeure partie de l'énergie et recule à une vitesse quatre fois supérieure à celle de la tête mobile. La vitesse prise par la tête mobile est donc inférieure à celle que prendrait toute la culasse mobile si le levier de retard à l'ouverture n'agissait pas.

L'ouverture :
Lorsque le levier de retard à l'ouverture a complètement pivoté la tête mobile de culasse, devenue solidaire du corps de culasse, recule à la même vitesse que ce dernier. L'ouverture est ralentie par la compression du ressort-récupérateur et limitée par le choc de l'amortisseur contre le bloc arrière.

La fermeture :
Produite par la décompression du ressort-récupérateur.
Limitée par le choc de la cuvette de tir contre le culot de la cartouche introduite.
Ce n'est que lorsque la tête mobile de culasse est en extrême position avant que le levier de retard à l'ouverture se trouve à hauteur de son coin d'appui et que, sous l'action du corps de culasse qui agit sur son autre extrémité, il pivote et y pénètre. Cette rotation permet au corps de culasse de venir prendre appui contre la tête mobile.

Mécanisme d'alimentation :
Transport de la bande :
Position initiale des pièces (pièce armée) :
- La première cartouche se trouve sur les lèvres de présentation du couloir d'alimentation.
- La deuxième cartouche prend appui sur la gauche contre les deux cliquets de retenue de bande.
- L'abaisseur de cartouche prend appui sur la balle de la première cartouche.
- Le cliquet d'entraînement porté par le coulisseau est au contact de la première cartouche.
- Le talon de levier d'alimentation est engagé à l'extrémité avant de la rainure d'alimentation.
- La culasse est en position arrière.

Au cours de la fermeture :
- Lorsque le coude de la rainure d'alimentation heurte le talon du levier d'alimentation, celui-ci pivote.
- Le coulisseau passe de droite à gauche et le cliquet d'entraînement franchit la deuxième cartouche.
- La première cartouche est arrachée de la bande.

Au cours de l'ouverture :
- Lors du recul de la culasse, la rainure d'alimentation oblige le levier d'alimentation à pivoter.
- Le coulisseau passe de gauche à droite et le cliquet d'entraînement, qui prend appui contre la deuxième cartouche, la pousse sur les lèvres de présentation.
- La troisième cartouche franchit les deux cliquets de retenue de bande.

Présentation de la cartouche :
- Assurée par les deux lèvres du couloir d'alimentation ainsi que par l'abaisseur de cartouche.

Introduction :
- Produite par le choc du becquet de la tête mobile de culasse contre le culot de la cartouche présentée.
- La cartouche est arrachée de son maillon et, sous l'action de l'abaisseur, est dirigée dans la chambre.
- Introduction limitée par le contact du cône de raccordement de la cartouche contre le cône de raccordement de la chambre.

Percussion :
- voir infra

Extraction :
- Extracteur à translation.

Ejection :
- Ejecteur fixe constitué par les deux becs usinés sous les lèvres de présentation.

Mécanisme de percussion :
L'armé :
- Le retrait du percuteur a lieu par inertie en fin d'ouverture.
- La masse percutante est constituée par le corps de culasse, son retrait a lieu à l'ouverture. Lors de l'armé, à la main et
en fin de rafale, son accrochage se fait par son cran d'armé sur la tête de gâchette (armé réalisé culasse ouverte).
- Le ressort-récupérateur joue le rôle de ressort de percussion.

Le désarmé :
- Décrochage du corps de culasse (premier coup).
- Décompression du ressort-récupérateur (ressort de percussion).
- En fin de fermeture, le corps de culasse rejoint la tête mobile et frappe sur le talon du percuteur.

La sécurité à la percussion :
- En fin de fermeture, lorsque la tête mobile est brutalement arrêtée par la cartouche introduite, le percuteur aurait tendance, par inertie, à venir percuter cette cartouche. En fait, sa légèreté ne le lui permet pas.
- D'autre part, le corps de culasse ne peut se rapprocher de la tête mobile qu'en fin de fermeture. D'où l'impossibilité d'un choc prématuré de la masse percutante sur le percuteur avant fermeture complète.

Mécanisme de détente :
Position des pièces à l'armé :
- Cran d'armé en prise sur la tête de gâchette.
- Branches R 1 et R 2 (jouant le rôle de ressort de détente et de gâchette) détendues.
- Déclencheur de gâchette sollicité vers l'avant par son ressort et au contact du renfort du talon de gâchette.

Le tireur agit sur la détente :
- Basculement de la détente et compression du ressort R 1.
- Soulèvement du talon de gâchette par l'axe entretoise.
- Abaissement de la tête de gâchette, compression du ressort R 2 et décrochage de la culasse.
- En fin de mouvement le talon de gâchette vient s'accrocher sur le cran du déclencheur de gâchette. C'est ce qu'on appelle le repos de détente.

Le tireur relâche la détente :
- Basculement de la défense soumise à l'action de R 1 - R 2.
- Soulèvement du déclencheur de gâchette qui entraîne le talon de gâchette, d'où effacement encore plus prononcé de la tête de gâchette.
- Le déclencheur se place sur le passage de la culasse qui le fait basculer.
- La gâchette libérée revient en position sous l'action du ressort R 2 et accroche la culasse à son passage.

NOTA. — Lorsqu'en fin de tir la culasse est ramenée en avant, le talon de gâchette reste accroché sur le cran du déclencheur et le ressort R 2 est comprimé. Il y a donc lieu, après avoir désarmé et pour éviter l'affaiblissement de ce ressort, de ramener la culasse en arrière jusqu'à ce qu'elle fasse basculer le déclencheur (bruit perceptible).

Mécanisme de sûreté :
- Sûreté obtenue par immobilisation de la gâchette.
- La pièce de sûreté porte un évidement qui, lorsqu'il se trouve sous la gâchette, permet son abaissement.

NOTA. — La sûreté ne peut être mise tant que le talon de gâchette reste accroché par le déclencheur, c'est-à-dire tant que la tête de gâchette est en position basse.
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AA52 : incidents de tir

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 13:23

Incident :
cause ; remède

Pas de percussion (culasse fermée) :
La bande est mal engagée ; l'engager correctement.
Pas de percuteur ; en mettre un.
Percuteur cassé ; le remplacer.

Pas de percussion (fermeture incomplète) :
Levier d'armement non poussé à fond vers l'avant ; le pousser
Tirette de bande mal fixée au premier maillon ; fixer correctement la tirette.
Excès de serrage de la bande ; changer la bande.

Arrêt du tir en cours de rafale (culasse fermée) :
Attendre deux minutes puis armer
Raté de percussion (raté absolu ou long feu) ; éjecter la cartouche.
Rupture de percuteur ; le changer.

Arrêt du tir en cours de rafale (fermeture incomplète) :
Bandes mal jointes (arrêt à la jonction de deux bandes) ; assurer la liaison correcte.
Rupture de becquet ; changer la tête mobile de culasse.
Affaiblissement du ressort récupérateur ; le changer.
Griffe d'extracteur détériorée ; la changer.
Ressort d'extracteur cassé ; le changer.
Rupture d'étui ; l'extraire à l'aide du tire douille.
Ressort du volet déflecteur cassé ; le changer.

Départ en rafale non commandé :
Affaiblissement du ressort de gâchette ; le changer.

Cadence anormalement rapide et vibrations importantes :
Rupture du ressort d'amortisseur ; changer le ressort.
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AA52 : entretien

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 13:31

Nettoyage classique.
Ingrédients :
— graisse pour arme,
— huile oléonaphte,
— pétrole.

Attention : Afin d'éviter l'oxydation des pièces nettoyées au pétrole, il convient de les essuyer minutieusement.
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AA52 : munitions

Message par Jean-François BRILLANT » dim. 10 janv. 2010 13:36

Calibre : 7,5mm.

Cartouches de guerre :
Cartouche de 7,5mm O modèle 1929 C à balle modèle 1924 C
Cartouche de 7,5mm P modèle 1929 à balle perforante modèle 1949
Cartouche de 7,5mm T modèle 1929 à balle traçante modèle 1949
Cartouche de 7,5mm T modèle 1929 A à balle traçante modèle 1950 A.
Cartouche de 7,5TP modèle 1929 à balle traçante perforante modèle 1949.

Cartouches d'instruction :
La cartouche à blanc de 7,5 mm modèle 1958 (en matière plastique) pourra être tirée avec un canon spécial de tir à blanc (actuellement à l'étude) .
Fausse cartouche pour manipulations.

Conditions d'emploi et de transport :
Les cartouches sont montées :
— soit sur des bandes métalliques souples à maillons ouverts non détachables dont les éléments portant 50 cartouches peuvent être mis bout à bout. Au premier maillon renforcé peut être adaptée une languette facilitant l'introduction dans le couloir d'alimentation ;
— soit sur des bandes métalliques souples à maillons ouverts détachables (seules fabriquées actuellement).
Les bandes sont enfermées dans des boîtes de carton enveloppées de matière plastique (polyéthylène).
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Re: AA52 : Arme Automatique modèle 1952

Message par 1951 » lun. 11 janv. 2010 22:04

Et bien ça me fiche un sacré coup de jeune de relire tout ça.

Cette bonne vieille NANA comme nous l'appellions, mais alors quelle m....e à porter, quel que soit le mode, sur l'épaule, par la poignée ou avec la sangle.
C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules que l'on réalise que l'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence.
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Re: AA52 : Arme Automatique modèle 1952

Message par Mannix » mar. 12 janv. 2010 09:12

D229 Mazette... J'étais persuadé qu'il n'y avait plus que le nom AA52 en service! Mais qui nous fournit les munitions de 7.5mm pour ces armes?

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Re: AA52 : Arme Automatique modèle 1952

Message par Jean-François BRILLANT » mar. 12 janv. 2010 10:07

Mannix a écrit : Mais qui nous fournit les munitions de 7.5mm pour ces armes?
Ach, Kolossal Mistereuh !

Peut être tout simplement les stocks gigantesques hérités de l'époque des "gros bataillons" ? Dont l'épuisement progressif expliquerait la récente sélection de la MAG58 par l'Armée de l'Air...
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